la théorie du commerce international aux comportements des firmes. La première partie montre que cette évolution s’inscrit dans le prolongement des modèles expli-catifs du commerce intra-branche et de la firme multinationale, qui proposaient une pre John Maynard Keynes (Cambridge, 1883 – Firle, 1946) est considéré comme l’un des plus grands économistes du 20e siècle. Il renouvelle la macroéconomie en s’opposant à la théorie néoclassique dominante et en soulignant l’importance du rôle de l’État. Le commerce international n'est pas un phénomène récent ; en effet, déjà au 19ème siècle, le commerce international progressait à un rythme supérieur à celui de la production mondiale. Cette tendance se confirme et même s'accentue après 1945. Dans cette perspective, le commerce international est perçu comme un moteur de la croissance. Fondamentalement, les attaques de la nouvelle théorie ne s’adressent pas à la théorie ricardienne, mais ont pour cible la théorie HOS qui, comme le note Wilfred Ethier en 1982, a complètement dominé les recherches dans la théorie pure du commerce international depuis un quart de siècle [Ethier, 1982, p. 389]. Les firmes multinationales et le commerce inter-firme jouent un rôle croissant. Économie d’échelle et commerce international : Les rendements croissants Interprétation: – Baisse du coût unitaire avec la production d’une unité supplémentaire. – Augmentation de la productivité . Conséquences: La concurrence est imparfaite
Le commerce international dans une économie à un facteur de ropduction Applications et extensions Validation empirique et rpoblèmes rencontrés Plan 1 Dé nitions 2 Les principales évolutions du commerce international 3 La théorie des avantages absolus d'Adam Smith (1776) 4 La théorie des avantages comparatifs de David Ricardo (1817) : le La nouvelle théorie à laquelle est liée les noms de Krugman, Helpman, Brander et Spencer, et Dixit a de fait profondément modifié les enseignements traditionnels, en posant d'emblée que le commerce international est le plus souvent caractérisé par une structure de concurrence imparfaite plutôt que par le libre-échange, et qu'il a lieu sur un marché mondial qui peut être un marché
théories du commerce international Les théories Néo-Factorielle et Néo-Technologique. 2 Approche néofactorielle Redéfinition des facteurs : intégration de la qualification du travail Travail qualifié / Non qualifié Capital physique / Capital Humain Résultat général: Un pays relativement abondant en capital exportera des biens intensifs en travail qualifié et un pays relativement Selon la théorie néoclassique du producteur, les entreprises embauchent tant que la productivité marginale du travail (c’est-à- dire la production du dernier salarié embauché) est supérieure au salaire. Selon la théorie du consommateur, l’individu adopte une attitude rationnelle visant à maximiser son utilité. À chaque dépense il compare l’utilité marginale des biens afin de 03/09/2019 20:27 1 Chapitre 2 Les Théories du Commerce International Bibliographie Krugman P., M. Obstfeld et M. Melitz, Economie internationale, 9ième édition, Pearson, 2012. Lemoine M., P. Madiès et T. Madiès, Les grandes questions d’économie de et finance internationales, 2ième édition, de Boeck, 2012 El Mouhoub M., Mondialisation et délocalisation des entreprises, Repères, La Remarque : Les nouvelles théories du commerce international pemettent d’expli ue les échanges intra-branches et remettent donc en cause la théorie des avantages comparatifs. Ce ne sont pas les différences de productivité ou de dotations factoielles ~côté de l’off e ui expliquent ici la spécialisation, mais les économies d’é helle possi les dans cetains pays et pas dans d’aut Les nouvelles théories du commerce international Si la théorie ricardienne (et son extension HOS) a été à la base de l’ouverture internationale des économies, elle n’est cependant pas apte à rendre compte de la réalité des échanges. En particulier, ses hypothèses l’amènent à exclure de son champ d’analyse la multinationalisation des firmes et l’existence d’échanges
La théorie classique du développement économique est remplacée par un raisonnement en terme d'équilibre général. Le concept économique fondamental est celui de rareté alors que les Classiques raisonnaient sur une hypothèse de reproductibilité.
1. Théorie classique de l’échange international La théorie (néo)-classique de l’échange international trouve ses fondements dans le concept d’avantages comparatifs. Cette notion permet de montrer en quoi le libre-échange est meilleur que le protectionnisme et pourquoi les pays ont intérêt à se spécialiser dans les secteurs où ils Il est vrai que la théorie du cycle de vie renoue en partie avec l’approche factorielle du commerce international : les pays qui disposent d’une main d’œuvre non qualifiée abondante et à bas prix vont détenir l’avantage compétitif dans la production de biens banalisés. La demande intervient aussi : celle-ci est fortement sensible à la baisse des prix, le produit pourra être Les théories du commerce international La théorie du cycle de vie des produits • Selon cette théorie, un produit connait un cycle de vie caractérisé par trois "états": innovation et consommation locale maturité et production étrangère standardisation et déclin. 7 • Le commerce international dans une économie à un facteur de ropduction Applications et extensions Validation empirique et rpoblèmes rencontrés Plan 1 Dé nitions 2 Les principales évolutions du commerce international 3 La théorie des avantages absolus d'Adam Smith (1776) 4 La théorie des avantages comparatifs de David Ricardo (1817) : le